Tuesday 5 February 2008

Pou enn fet dan la manyer...





KOUT TET .... MO VINI




KOUT TET... ABOLI

Ce " choulé" - refrain triomphant - de notre séga d'antan est comme un leitmotiv.

* Parce que la Chanson est le témoin privilegié des tranches d'histoires, des tranches de vie,




* Parce que le Grup Abaim a ajouté sa pierre à l'édifice avec un "400 kanon pou kolon", véritable fresque de notre histoire - Album " Enn Syek DeSyek" -2000;

* Parce que Hier et Aujourd'hui forcent la réflexion et exige de faire le lien essentiel, sans lequel tout n'est que constat, amertume et lamentation.
* Parce que Demain est porteur d'Espoir de la vraie Liberté.






Jeudi 31, "Gula" le cyclone, était passé par là ... mais rodait toujours...



Pas une feuille ne bougeait, le ciel passait au rouge , la nature débalancée, les élements bousculés...

Mais ça n'allait pas empêcher l'atelier de Musique du Grup Abaim, ni ses invités Karine Gougerot , photographe et responsable de projets, et Nicholas, informaticien en France, de célébrer à leur manière l'Abolition de L'Esclavage.



Jusqu'à tard dans la soirée, juste après notre séance hebdomadaire de " Do you speak English?" que les faits historiques nous ont rappelé l'effroyable calvaire d'un système dont nous sommes tous les héritiers, bien malgré nous.
- Chants et Danses, théâtre et Comédie Musicale - Tizan ar so 8 Frer- ont renforcé notre conviction de la force de l'Art quand elle est synonyme d'Authenticité,

- Simples petits plaisirs de la bouche - Jeunes et moins jeunes se sont régalés de faratas, "cari gropwa ek somon." Et cerise sur le gâteau, la mousse noire - tout cela - délicieusement préparé par Marie Ange et Alain.

Et puis vint la pluie, drue, sur les feuilles de tôles du centre. Des courts moments de black out - où l'on entendait que le "OOOOOOOhhhhhhhh" qui faisait plus rire qu'autre chose...



Visite aussi de la sœur de notre"Garson" - Marie Claude qui voulait absolument ramener dans ses bagages cette activité d'Abaim pour la communauté en France, pour montrer ce que les jeunes de la cité pouvait réaliser...


Quelle chance de pouvoir bénéficier du regard de Karine pour capturer ses moments de purs plaisirs...Elle était tellement réussie cette soirée... que l'on ne peut que regretter de n'avoir pu la partager avec vous !

Marousia.